
Matth Velvet, Volée pour pièces, 2019 ©Antoine Chaput
Une exposition en mouvement dans l’espace public
Pour cette première carte blanche confiée à Rouge — figure montante de la scène urbaine contemporaine — l’artiste imagine Courts-Circuits, un projet collaboratif et participatif inédit.
En échange d’un “prêt à vie” formalisé par un document juridique, six amateurs anonymes, sélectionnés sur lettre de motivation, se voient confier des œuvres transportables, créées par Rouge et cinq artistes invités par ses soins — Madame, Manolo Mesa, Isaac Cordal, Matth Velvet et Rero. En contrepartie, ils s’engagent à faire circuler ces œuvres dans les rues de Bordeaux une fois par mois pendant six mois. Les promenades s’effectuent seul ou en groupe, au rythme de chacun.
Pensé comme un laboratoire artistique à ciel ouvert, Courts-Circuits brouille les frontières entre art de rue et art de galerie. En intégrant des œuvres d’atelier dans l’espace public, le projet questionne les cadres de monstration habituels : une œuvre peut-elle exister en dehors des lieux de légitimation ? Comment créer un lien direct entre une œuvre et son public, au-delà des circuits institutionnels ?
Au fil de leurs déambulations, les œuvres s’imprègnent des regards croisés, des rencontres fortuites, devenant vecteurs de récits multiples. Chaque trajet les transforme et enrichit leur mémoire, faisant de la ville un terrain d’expérimentation artistique, vivant et sensible. En surprenant les passants, Courts-Circuits réactive l’art dans le quotidien et transforme la rue en scène ouverte.
Rencontrées au détour d’une rue, ces œuvres ne se contentent pas d’être vues : elles invitent à l’échange, au trouble, à l’implication. Les passants deviennent bien plus que spectateurs : ils sont témoins, complices, parfois même acteurs. En abolissant les barrières entre création, transmission et réception, le projet tisse une relation directe et spontanée entre les œuvres et la ville, ses habitants et ses visiteurs.
Pensé comme un laboratoire artistique à ciel ouvert, Courts-Circuits brouille les frontières entre art de rue et art de galerie. En intégrant des œuvres d’atelier dans l’espace public, le projet questionne les cadres de monstration habituels : une œuvre peut-elle exister en dehors des lieux de légitimation ? Comment créer un lien direct entre une œuvre et son public, au-delà des circuits institutionnels ?
Au fil de leurs déambulations, les œuvres s’imprègnent des regards croisés, des rencontres fortuites, devenant vecteurs de récits multiples. Chaque trajet les transforme et enrichit leur mémoire, faisant de la ville un terrain d’expérimentation artistique, vivant et sensible. En surprenant les passants, Courts-Circuits réactive l’art dans le quotidien et transforme la rue en scène ouverte.
Rencontrées au détour d’une rue, ces œuvres ne se contentent pas d’être vues : elles invitent à l’échange, au trouble, à l’implication. Les passants deviennent bien plus que spectateurs : ils sont témoins, complices, parfois même acteurs. En abolissant les barrières entre création, transmission et réception, le projet tisse une relation directe et spontanée entre les œuvres et la ville, ses habitants et ses visiteurs.
Artiste(s)
Rouge, Rero, Matthieu Pommier aka Matth Velvet, Isaac Cordal, Manolo Mesa, MadameCommissaire(s) d'exposition
Maaike Hamerlinck
Crédit photo de couverture: Balade janvier 2020 ©Jean-Baptiste Menges








